L’emploi de <i>dejar + gerundio</i> à valeur perfective dans le Nord-Ouest de l’Argentine, les montagnes de l’Equateur et le Sud-Ouest de la Colombie: raisons socio-historiques d’un phénomène diatopique.
Résumé
L’arrivée dans le Nouveau Monde en 1492 a signifié, pour la langue espagnole, le début d’une histoire longue et complexe. A l’issue des différentes étapes de son expansion sur le continent américain, depuis la fin du XVe jusqu’au XVIIIe siècle, l’espagnol a subi une série de transformations (dues à différents facteurs) qui ont généré la configuration de différentes variétés régionales de l’espagnol d’Amérique. L’espagnol andin a été et demeure de nos jours une koiné dont la diffusion couvre, du nord au sud du continent, certaines régions de Colombie, d’Équateur, du Pérou, de Bolivie, du Chili et d’Argentine. Bien que, par moments, certains traits se voient interrompus, il s’agit d’un continuum dialectal dont l’énorme diffusion est mesurable par les caractéristiques présentes dans les régions de contact et d’influence entre le quechua et l’espagnol. Dans certaines de ces régions, ce contact et cette influence restent d’actualité. Adoptant une perspective socio-historique, ce travail propose une explication à la distribution d’un trait linguistique que différents spécialistes ont repéré dans des zones périphériques de la région andine: la construction périphrastique dejar (≅ ‘laisser’) + Gérondif à valeur perfective.Téléchargements
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