Sur L'Opéra Chola, ou la musique populaire bolivienne comme miroir de la nation et des identités collectives
Résumé
La musique populaire bolivienne peut être considérée comme l’un des phénomènes culturels les plus significatifs produits en Bolivie au cours de ses près de 200 ans d’existence, et on peut en dire autant des danses associées à cette musique. Dans la conjonction des traditions musicales, festives et rituelles des sociétés préhispaniques, de la société coloniale, des processus locaux et des influences étrangères des XIXe et XXe siècles, la musique populaire en Bolivie est devenue un miroir de la nation et des identités collectives des temps récents : un miroir dans la mesure où elle est un espace privilégié pour mieux comprendre et interpréter la société bolivienne elle-même telle qu'elle se reflète dans sa musique, et dans la mesure où elle est également capable de donner du sens aux identités collectives, ainsi que d'imaginer, de représenter et de symboliser efficacement ce que les Boliviens rêvent d'être, que ce soit dans un passé imaginé, un présent légitimé ou un futur contesté. La musique populaire est comme ça, et comme je le soutiens dans mon livre : La Ópera Chola. Música popular en Bolivia y pugnas por la identidad social (L’Opéra Chola. La musique populaire en Bolivie et les luttes pour l’identité sociale), un champ de bataille, un théâtre d'opérations symbolique/métaphorique où se déroule la lutte pour le sens de ce que les Boliviens croient être ou aspirent à être: la définition ultime de ce que la Bolivie devrait être aux yeux du monde.Téléchargements
Los/as autores/as que publiquen en esta revista aceptan las siguientes condiciones:
- Los/as autores/as o traductores/as conservan los derechos de autor y ceden a la revista el derecho de la primera publicación, con el trabajo registrado con Licencia Creative Commons Atribución-NoComercial-CompartirIgual 4.0 Internacional, que permite a terceros utilizar lo publicado siempre que mencionen la autoría del trabajo y la primera publicación en esta revista.
- Los/as autores/as pueden realizar otros acuerdos contractuales independientes y adicionales para la distribución no exclusiva de la versión del artículo publicado en ESNOA (p. ej., incluirlo en un repositorio institucional o publicarlo en un libro) siempre que indiquen claramente que el trabajo se publicó por primera vez en esta revista.